"Des retrouvailles innattendues" [Diabolik Lovers FanFiction][FR]

- *soupir* je hais les humains !

- arrêté de dire ça tu vas finir par te rider !

- je ne vois pas ce que tu leur trouve Raito...

- elles sont intéressantes ~

- si tu le dis... mais tu ne me feras pas changer d'avis !

- pourtant tu ne les détestés pas il y a un an.

- on se demande pourquoi *soupir* je m'en préoccupais moins à ce moment-là.

- ah oui ? Et où se portait ton attention ? ~

- C'est juste que leur attitude d'idolation me faisait tellement rire, dis-je en souriant

Depuis que je suis parti je n'ai pas donné beaucoup mes nouvelles. Je ne les ai vu qu'à Halloween, Noël et Pâques. En fait c'est Raito, Ayato et Subaru qui sont venus et sont restés jusqu'au bout. C'était... marrant ! Bon cependant je suis venue à Noël et au nouvel an. Aussi pour Pâques mais bon ça ne compte pas on était dehors !

Bref ! Depuis que je suis dans la voiture, je parle avec Raito de tout et de rien. Mais surtout des humains ou plutôt des humaines. J'aime bien discuter avec lui, c'est quelqu'un de confiance.

- sinon, non pas que te parler des humains me saoule mais comment ça se passe de votre côté ?

- hum... rien d'intéressant ! Mise à part le fait qu'Ayato est partis hier...

- huh ?!

Ayato est partis ? Pourquoi ?

Je me plaque contre le siège la tête en arrière. Je souffle un bon coup et me prépare à en prendre plein la figure.

- pourquoi ?

- il voulait aller dans une école où l'on peut "montrer" sa véritable nature !

Depuis quand ça l'intéresse ?!

- *ris*

- pourquoi tu ris ?

- c'est juste que je ne savais pas que ça l'intéressait !

- je me demande où elle est cette école ?

- il n'y en a qu'une dans les environs, c'est celle où je vais !

Je m'arrête net. C'est vrai qu'il n'y a qu'une seule école de ce type et elle n'est connue sous ce jour que dans le monde de l'ombre. Ce qui signifie que... Ayato et moi allons de nouveau être dans le même lycée ?!

- excuse-moi Raito mais je vais devoir raccrocher, dis-je le plus normalement du monde

Je sors de la voiture, pousse le grand portail noir et me dirige vers les dortoirs.

Le bâtiment est assez grand. Il contient une bibliothèque, des chambres individuelles ainsi qu'un salon, une salle de "jeux", une salle à manger et une cuisine commune. Comment je le sais ? J'ai fait une visite avant mon inscription. Tout est fait pour que tout le monde ne puisse manquer de rien et ne pas sortir pour rien. Il y a même une grille !

L'intérieur de cette maison est assez sombre je dois le dire. Je monte dans les étages et m'arrête à la porte 131.

Je sors ma clé qui est de couleur bronze et plutôt jolie. J'ouvre et pénètre dans ma chambre. Je pose mes bagages et soupir. Ayato est là, en train de dormir, sur un des deux canapés. J'enlève mes chaussures et me dirige vers mon colocataire. Je m'assoie à califourchon sur lui et l'appelle doucement.

- Ayato ~, répétais-je

Soudain, alors qu'il est encore endormi, il me tire au ras de mon collier. Le truc c'est que c'est tellement serré que ça m'étrangle. Je tente de me le faire lâcher mais rien n'y fait.

- Ayato arrête... stop... lâche le...

Je manque de plus en plus d'air et mon souffle s'affaiblit.

- tu me fatigue... dis-je en expirant

Il a gagné. Je n'ai plus assez de force pour résister et me laisse sombrer.

PDV Ayato

Je sens un poids sur moi. Je sens aussi une odeur qui ne m'est pas étrangère. On dirait celle d'Océane... Je me réveille et me relève pour voir qui est allongé sur moi.

- Océane ?!

Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Je regarde autour de moi et me rends compte que je suis dans le dortoir. Je soupir. Elle aussi va dans cette école. C'est même pour ça que je m'y suis inscrit ! Elle avait l'air tellement excitée d'y aller.

En tout cas elle a l'air de bien dormir. Mais je sais ce qui peut la réveiller. Je la rehausse un peu et me rapproche de son cou. Je m'arrête net en voyant une marque de chaîne bien ancrée dans sa peau. Je me demande pourquoi elle a une telle marque... Je me redirige entre son épaule gauche et sa nuque. Lorsque je mords je peux sentir un frisson traverser tout son corps.

PDV Océane

Je sens des crocs me transpercer la clavicule. Au même moment un frisson parcourt mon corps entiers. J'ai froid et... mal !

- ngh ! Ayato !

J'ouvre les yeux et me colle à lui.

- Océane ?! dit-il en me lâchant

- J'ai froid, dis-je en le faisant basculer en arrière.

Ça ne me dérange pas qu'il me morde. Mais pas quand un frisson de froid me parcours !

- qu'est-ce que tu fais là ? dis-je toujours collée contre lui

Ayato dégage plus de chaleur que moi. C'est une vrai bouillotte ! Et je peux vous le confirmer c'est extrêmement agréable.

- Je voulais voir à quoi ressemble le lycée qui fait briller tes yeux, dit-il en se téléportant au niveau de la fenêtre.

Mes yeux ? C'est vrai que j'étais excité d'y aller mais à ce point. Je me relève prise de court par sa rapidité.

PDV Ayato

Océane est assez frileuse. Surtout depuis qu'elle a passé un an chez les humains. Elle avait l'air de ne pas trop aimé y aller mais ce n'est pas pour autant qu'elle a arrêté. Son regard ne s'illuminait que lorsque tout le monde était joyeux ou quand il y avait une bonne nouvelle. Sinon il semblait perdu dans la concentration et le vide ou était normal.

Ce n'est que quand elle nous a annoncé qu'elle allait enfin changer d'école qu'elle a eu ce regard plein d'espoir, de joie et d'excitation. On aurait dit qu'elle était heureuse pour autre chose que notre monde.

Alors j'ai voulu savoir à quoi ressemblait ce qui la faisait sourire.

- Je voulais voir à quoi ressemble le lycée qui fait briller tes yeux, dis-je en me téléportant au niveau de la fenêtre.

PDV Océane

Je touche l'endroit où il m'a mordu et me souviens de ma perte de connaissance.

- Ayato a quoi tu rêvais ?

- pourquoi tu me demande ça ? dit-il intrigué

Il n'a pas de souvenir qu'il m'a étranglé. En même temps il dormait.

- tu es sûr que tu n'as pas fait un cauchemar ?

-...

Il n'a vraiment pas l'air de comprendre.

- la marque... me dit-il, comment tu te l’es fait ?

Non il n’a vraiment rien senti. Je soupir et relève mon pendentif cœur rouge sang.

- m'étrangler avec ton propre cadeaux ce n’est pas la meilleur façon de s'endormir... dis-je sur un ton qui frôle l'ironie

PDV Ayato

C'est moi qui lui ai fait ça ?! Elle se rapproche de moi et me dit que ce n'est rien.

- ce qui me surprend le plus c'est que tu n'es pas trouvé ma chaîne froide ! Me dit Océane avec un léger sourire.

Pourquoi devrait-elle être froide ? Je la regarde de façon interrogatrice. Elle soupire.

- Je ne le mets que rarement au-dessus de mes vêtements du coup, vu que la chaîne est en argent elle est censée être froide, non ? dit-elle

- au contraire je pense qu'au moins le pendentif devrait être chaud, dis-je en prenant celui-ci dans ma main

Mais aucune chaleur ne s'en échappe. Le collier est aussi froid qu'une règle métallique mise à l'ombre l'été.

Je suis surpris qu'elle le mette encore. Je lui ai offert ce bijoux le jour de son anniversaire. Le cœur de rubis n'a aucune imperfections et la chaîne n'est même pas abîmée ! A croire qu'elle ne le porte pas du tout.

- c'est moi où ceci n'est pas assortie à ta tenue ?

- hum... vu que normalement il reste sous mon top et que j'aime beaucoup le porter...

PDV Océane

Ce collier compte beaucoup pour moi. Car c'est le seul cadeau qui me permet de supporter la distance entre moi et Ayato. On va dire que je n'ai tué personne grâce à lui.

PDV Ayato

- merci ... me dit-elle avec un large sourire

Je ne savais pas qu'il lui plaisait autant. Et surtout je ne savais pas qu'elle pouvait porter quelque chose de ce genre aussi longtemps. Je la prend dans mes bras et ...

- content que ça te plaise autant, dis-je en tournant ma tête

Je fais ça pour qu'elle ne puisse pas voir ce sourire qui se dessine sur mon visage.

PDV Océane

Je sais qu'Ayato ne veut pas que je le vois ce sourire. Pourtant c'est une partie que j'apprécie beaucoup. Des sourires joyeux pour des choses comme celles-ci sont les plus précieux que je connaisse.

Je me téléporte près de ma porte et vais pour sortir, lorsque je suis questionnée par mon colocataire.

- où tu vas comme ça ?

- chercher mon uniforme. Pourquoi je n'ai pas le droit ? dis-je

- si si mais tu ne peux pas aller le chercher plus tard ?

Je connais cette question dans son implicite le plus complet.

- non je suis désolée il me le faut rapidement, dis-je en continuant de lui tourner le dos

Je sais qu'il veut que je reste avec lui mais si je le fais il ne va pas me lâcher de l'après-midi.

J'ouvre la porte et sors. Juste avant de la refermer je l'entends me dire :

- tu es sûr ?

Je soupir doucement pour qu’il ne m’entende pas.

- Ayato je te promets que je suis à toi juste après.... alors sois patient, dis-je en fermant la porte

Je descends les escalier et vais à la conciergerie.

- Bonjour mademoiselle que puis-je faire pour vous ?

- je voudrais avoir un uniforme féminin pour un membre du dortoir de l'ombre.

J'avoue ne pas être très polie dans ma façon de demander les choses mais la dame n'a l'air pas s'en soucier. Elle me ramène un uniforme qui ne donne pas l'impression d'en être un. Je le prends et la remercie avant de retourner dans mon couloir de chambre.